JavaScript is disabled in your web browser or browser is too old to support JavaScript. Today almost all web pages contain JavaScript, a scripting programming language that runs on visitor's web browser. It makes web pages functional for specific purposes and if disabled for some reason, the content or the functionality of the web page can be limited or unavailable.
vieraskieliset / en-francais

Constructeur de maisons construit l’Eglise de Dieu en Afrique de l’Ouest

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
5.4.2019 8.10

Juttua muokattu:

23.12. 02:44
2019122302442820190405081000

Com­ment est le tra­vail au ser­vi­ce d’une église la­es­ta­dien­ne en Af­ri­que ? Un prédi­ca­teur to­go­lais, Ni­co­las Deh, décrit le procès d’étab­lir le tra­vail du chris­ti­a­nis­me la­es­ta­dien en Af­ri­que de l’Ou­est. Il par­le aus­si de ses prop­res expé­rien­ces en tant qu’un prédi­ca­teur.

Ni­co­las Deh, to­go­lais, est en vo­ya­ge mis­si­on­nai­re au Sénégal, en Gam­bie et en Guin­ée. Il sert com­me prédic­teur au Togo déjà de­puis plu­sie­urs an­n­ées, en­semb­le avec huit aut­res prédi­ca­teurs lo­caux. Cet­te an­n­ée, on a prévu d’in­vi­ter qu­at­re nou­ve­aux prédi­ca­teurs au tra­vail.

– Au Togo, le tra­vail mis­si­on­nai­re lo­cal est or­ga­nisé de la fa­çon que trois wee­kends par mois, nous les prédi­ca­teurs ser­vons dans les réu­ni­ons dans dif­fé­ren­tes lo­ca­lités du pays, décrit Deh.

Un const­ruc­teur a trouvé la foi en Suè­de

Ni­co­las Deh tra­vail­le au sec­teur de la const­ruc­ti­on : avec son équi­pe, il const­ruit des mai­sons en par­tant des fon­da­ti­ons jus­qu’à la re­mi­se des clés. Le plus sou­vent, le client four­nit les maté­ri­aux et Deh s’oc­cu­pe du rec­ru­te­ment des emp­lo­yés ain­si que du progrès de la const­ruc­ti­on.

Au début des an­n­ées 1990, Ni­co­las Deh a fui les con­di­ti­ons ins­tab­les de son pays et s’est ret­rouvé en Suè­de. Là, il cherc­hait la paix de cons­cien­ce en fréqu­en­tant plu­sie­urs grou­pes re­li­gie­ux et a fini par trou­ver l’as­sembl­ée des la­es­ta­diens con­ser­va­teurs. Après avoir eu la grâce de la re­pen­tan­ce, Deh est re­tourné dans son pays pour par­ler de sa décou­ver­te. Il res­tait tou­jours en con­tact avec les cro­yants de la Suè­de.

L’as­so­ci­a­ti­on nom­m­ée Église Luthé­rien­ne La­es­ta­dien­ne du Togo a été étab­lie après que LLC (l’or­ga­ni­sa­ti­on des cro­yants de l’Amé­ri­que de Nord) a com­mencé le tra­vail mis­si­on­nai­re dans le pays et que les ac­ti­vités des cro­yants au Togo sont de­ve­nu­es régu­liè­res. Deh est le prési­dent de cet­te as­so­ci­a­ti­on.

Sou­vent en vo­ya­ge, par­fois à la mai­son

En plus des réu­ni­ons lo­ca­les, deux ou trois fois par an, Ni­co­las Deh par­ti­ci­pe au vo­ya­ges mis­si­on­nai­res d’une dur­ée d’une se­mai­ne com­me gui­de et in­terprè­te.

Il a aus­si fait qu­el­qu­es vo­ya­ges de dix jours dans des pays d’Af­ri­que où on or­ga­ni­se des réu­ni­ons.

– Au début, ma fem­me a trouvé la qu­an­tité de ce tra­vail fa­ti­gu­an­te, mais main­te­nant que les en­fants ont gran­di, les tâches ménagè­res sont moins pe­san­tes pour el­le.

Ni­co­las dit qu’il a ap­p­ris à ap­pré­cier la pos­si­bi­lité d’être à la mai­son ; il cherc­he à prend­re du temps pour la fa­mil­le pen­dant la se­mai­ne et pen­dant un wee­kend par mois.

Sa fem­me s’ap­pel­le Ce­ci­le Deh. Ils ont six en­fants dont le ca­det a cinq ans.

Dis­cus­si­ons franc­hes

Ni­co­las Deh de­man­de aux cro­yants de prier pour ceux qui por­tent la res­pon­sa­bi­lité dans l’église et sou­lig­ne l’im­por­tan­ce d’une at­ti­tu­de bien­veil­lan­te en­vers eux. Il en­cou­ra­ge les gens à dis­cu­ter et à présen­ter ou­ver­te­ment leurs opi­ni­ons.

– Il se peut que qu­el­qu’un ne dit pas son opi­ni­on lors des réu­ni­ons et plus tard, il se plaint que les cho­ses sont mal or­ga­nis­ées.

Deh a réfléchi à sa ma­niè­re de fai­re le tra­vail de mis­si­on et à son déve­lop­pe­ment dans ce tra­vail:

– J’ai per­son­nel­le­ment trouvé les com­men­tai­res très im­por­tants. Si­non, com­ment au­rais-je pu voir que cer­tains de mes pra­ti­qu­es ne sont pas fa­vo­rab­les? Après la cri­ti­que, il y a tou­jours la pos­si­bi­lité d’amé­li­o­rer les pra­ti­qu­es.

– Au début, je pou­vais réa­gir très sévère­ment, si j’ai trouvé qu’une pra­ti­que déchire le ro­yau­me de Dieu.

Les dif­fi­cultés ai­dent dans le tra­vail

Le jeu­ne sion de l’Af­ri­que de l’Ou­est a des dou­leurs de crois­san­ce.

– Sur­tout en Af­ri­que j’ai res­sen­ti que qu­el­qu­e­fois il y a des mots durs dans les dis­cus­si­ons. On a be­soin de be­au­coup de par­don. Je pen­se que les dif­fi­cultés que nous avons eu­es dans not­re sion du Togo peu­vent nous ai­der dans les con­ver­sa­ti­ons avec les congré­ga­ti­ons des aut­res pays.

Pour­tant, se­lon Deh, on a pu cons­ta­ter une amé­li­o­ra­ti­on de la si­tu­a­ti­on.

– Il semb­le que Dieu a agi aus­si en Gam­bie et la compré­hen­si­on mu­tu­el­le par­mi les cro­yants s’est amé­li­or­ée. L’at­mosphè­re du par­don et de la grâce por­tent le fruit.

Je vois le tra­vail de Dieu

Deh a res­sen­ti qu’il est im­por­tant de con­naît­re les fon­de­ments de la foi. Par exemp­le, à la vi­si­te des mis­si­on­nai­res blancs les gens af­ri­cains peu­vent pen­ser qu’en re­joig­nant ce grou­pe on va peut-être avoir un pro­fit éco­no­mi­que. Il faut leur mont­rer gen­ti­ment que le ro­yau­me de Dieu n’est pas le man­ger et le boi­re, mais que la foi vient en pre­mier et que les gens sont ap­pelés à croi­re.

En août, Deh a tra­versé plu­sie­urs pays lors de son vo­ya­ge de mis­si­on. Cela lui a per­mis de réfléchir qu­el­les sont ses prop­res res­sour­ces et atouts.

– Main­te­nant, après le vo­ya­ge, je cons­ta­te que Dieu a ou­vert les cœurs des gens à la pa­ro­le de Dieu. Bien que je sois con­tent d’avoir fait le tra­vail de Dieu, il faut se rap­pe­ler que la chose la plus im­por­tan­te pour moi, c’est d’avoir mon prop­re nom dans le liv­re de la vie.

Tex­te : Mik­ko Ju­vo­nen, Ju­ha­ni Oja­leh­to

L’his­toi­re per­son­nel­le de Ni­co­las Deh : Mia Kaut­to, Han­na Ra­ti­lai­nen : J’ai trouvé le ro­yau­me de Dieu, SRK 2012

Tra­duc­ti­on : P.D. et L-M. K.

Jul­kais­tu es­pan­jan­kie­li­ses­sä kie­li­liit­tees­sä tam­mi­kuus­sa 2019