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vieraskieliset / en-francais

Joseph rencontra ses frères avec miséricorde

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
24.5.2016 12.00

Juttua muokattu:

1.1. 23:32
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L’his­toi­re bib­li­que de la ren­cont­re ent­re Jo­seph et ses frères en Egyp­te est une bel­le desc­rip­ti­on de la misé­ri­cor­de et du par­don.

Hu­mai­ne­ment par­lant, Jo­seph au­rait eu rai­son d’être dur et amer en­vers ses frères. Ils l’avai­ent ven­du com­me esc­la­ve à des tra­fi­qu­ants ma­di­a­ni­tes, et pour cela il ar­ri­va fi­na­le­ment dans une pri­son égyp­tien­ne et y pas­sa plu­sie­urs an­n­ées.

Jo­seph ne ren­cont­ra ses frères de nou­ve­au que long­temps après, qu­and ils vin­rent en Egyp­te pour cherc­her de la nour­ri­tu­re. Le pha­ra­on avait nom­mé Jo­seph com­me gou­ver­neur de tou­te l’Egyp­te, et son tra­vail avait été de ras­semb­ler du blé pour les an­n­ées de fa­mi­ne.

Jo­seph eut l’oc­ca­si­on de se ven­ger de ses frères. Ce­pen­dant, il ne se ven­gea pas. Dans les événe­ments il vo­yait la bon­ne in­ten­ti­on et la pro­vi­den­ce de Dieu. Il dit à ses frères : « Main­te­nant, ne vous af­f­li­gez pas et ne so­yez pas fâchés de m’avoir ven­du (pour être con­duit) ici, car c’est pour (vous) gar­der en vie que Dieu m’a en­vo­yé de­vant vous. – – Dieu m’a en­vo­yé de­vant vous pour vous as­su­rer un res­te dans le pays et pour vous per­met­t­re de sur­viv­re par une gran­de déliv­ran­ce. Main­te­nant donc, ce n’est pas vous qui m’avez en­vo­yé ici, mais c’est Dieu » (Gen 45 : 5–8).

Jo­seph par­don­nait de tout cœur

Les frères sont al­lés cherc­her aus­si leur père Ja­cob pour ve­nir en Egyp­te, et tou­te la fa­mil­le est rest­ée là-bas. Qu­and Ja­cob était mort, les frères com­mencè­rent à craind­re qu’en­fin Jo­seph se ven­ge­ra de leurs mau­vai­ses ac­ti­ons. Qu­and Père Ja­cob étant en­co­re vi­vant, ils avai­ent pro­bab­le­ment déjà at­ten­du avec an­gois­se le jour où Ja­cob mour­ra. Ter­ri­fiés, les fréres en­vo­yè­rent un mes­sa­ge à Jo­seph, dans la­qu­el­le ils fi­rent ap­pel aux pa­ro­les de son père : « Ton père a don­né cet ord­re avant de mou­rir : Vous par­le­rez ain­si à Jo­seph : Oh ! je t’en prie, par­don­ne le crime de tes frères et leur péché, car ils t’on fait du mal ! Je t’en prie, par­don­ne main­te­nant le péché des ser­vi­teurs du Dieu de ton père ! » (Gen 50 : 16–17)

Les frères étai­ent des hom­mes cro­yants et ils comp­re­nai­ent d’avoir mal agi. Ils sa­vai­ent que Jo­seph avait ob­te­nu une po­si­ti­on de gran­de puis­san­ce, et qu’il avait la pos­si­bi­lité de rend­re leur vie très dure. Mais ils avai­ent eu peur pour rien, car Jo­seph leur avait déjà par­don­né de tout cœur.

En répon­se à la de­man­de de ses frères, Jo­seph présen­ta le fait que la tâche hu­mai­ne n’est pas de se ven­ger ; c’est uni­qu­e­ment Dieu qui a le pou­voir de ju­ger. Il dit à ses frères : « So­yez sans crain­te ; en ef­fet, suis-je à la place de Dieu ? Vous aviez formé le pro­jet de me fai­re du mal, Dieu l’a trans­formé en bien, pour ac­comp­lir ce qui ar­ri­ve au­jourd’hui et pour sau­ver la vie d’un peup­le nomb­reux. Main­te­nant so­yez donc sans crain­te ; je vais pour­voir à tous vos be­soins et à ceux de vos en­fants. » (Gen 50 : 19 –21) Le fait qu’il avait par­don­né à ses frères de tout cœur, a éga­le­ment ap­pa­ru dans ses ac­tes qu­and il s’est oc­cupé des fa­mil­les de ses frères.

Ren­cont­rer le proc­hain avec l’esp­rit du Christ

On pour­rait dire que Jo­seph avait « l’esp­rit du Christ » (Phil 2 : 5–8). Il ne vou­lait pas répond­re au mal par le mal, mais plutôt il vou­lait ac­cor­der la grâce et en­cou­ra­ger. Par la foi il comp­re­nait que Dieu lui avait aus­si par­don­né be­au­coup, et que même tous ses trésors tem­po­rels étai­ent un don de Dieu.

Aus­si bien Jo­seph que ses frères avai­ent été à l’école de Dieu. Les frères de­vai­ent s’hu­mi­lier et de­man­der par­don pour leurs mau­vai­ses ac­ti­ons. Dans leurs pa­ro­les, il n’ap­pa­raît plus le même or­gu­eil que sur le champ il y avait des an­n­ées, qu­and ils l’ont forcé de par­tir avec les marc­hands d’esc­la­ves.

Sou­vent le fait de s’ex­cu­ser ain­si que de par­don­ner n’est pas fa­ci­le. L’hom­me à la rec­herc­he du ro­yau­me de Dieu doit pas­ser par la por­te étroi­te pour y ent­rer (Matt 7 : 13). A pro­pos de la re­pen­tan­ce quo­ti­dien­ne, c’est une si­tu­a­ti­on si­mi­lai­re : un en­fant de Dieu tombé dans le péché trou­ve sou­vent dif­fi­ci­le de s’hu­mi­lier à de­man­der par­don.

De la même ma­niè­re, il est par­fois très dif­fi­ci­le de par­don­ner. Si on ne peut pas par­don­ner à son proc­hain, il est pos­sib­le que le cœur soit remp­li par l’amer­tu­me, ce qui a de nomb­reu­ses consé­qu­en­ces af­f­li­ge­an­tes. Il est donc im­por­tant de prier Dieu pour avoir la for­ce de de­man­der par­don ain­si que de par­don­ner. Par l’ai­de de Dieu, le cœur sera libéré de l’amer­tu­me et du far­de­au du péché. A la sui­te l’esp­rit sera jo­yeux et misé­ri­cor­die­ux.

Tex­te : Pek­ka Ait­ta­kum­pu

Sour­ce : Sii­o­nin Lä­he­tys­leh­ti 3 / 2015

Tra­duc­ti­on : SK