JavaScript is disabled in your web browser or browser is too old to support JavaScript. Today almost all web pages contain JavaScript, a scripting programming language that runs on visitor's web browser. It makes web pages functional for specific purposes and if disabled for some reason, the content or the functionality of the web page can be limited or unavailable.
vieraskieliset / en-francais

La justice, la paix et la joie – les trésors du royaume de Dieu dans notre cœur

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
29.12.2014 14.48

Juttua muokattu:

1.1. 23:50
2020010123500420141229144800

Dans sa let­t­re aux Ro­mains, Paul en­seig­ne le ro­yau­me de Dieu : C’est qu­el­que chose que nous res­sen­tons inté­rie­u­re­ment, il ne s’agit pas de cho­ses exté­rie­u­res. Le ro­yau­me de Dieu, c’est la jus­ti­ce, la paix et la joie.

Sur la place en face de la por­te des Ea­ux de Jéru­sa­lem, une est­ra­de de bois fut dres­s­ée, et tout le peup­le s’as­semb­la com­me un seul hom­me pour en­tend­re la pa­ro­le de Dieu. Le prêtre Esd­ras ap­por­ta la Bib­le de­vant l’as­sembl­ée, et la pre­miè­re gran­de réu­ni­on d’été de Jéru­sa­lem put com­men­cer. En plus d’Esd­ras, il y avait com­me prédi­ca­teurs Néhémie, le gou­ver­neur, et les ser­vi­teurs de la pa­ro­le Jo­sué, Bani, Chérébia, Yamîn, Aq­qoub, Chab­bet­haï, Ho­diya, Maas­éya, Qe­li­ta, Aza­ria, Yo­za­bad, Hanân et Pe­la­ya. Ils lu­rent la pa­ro­le de Dieu dans la Bib­le, cha­pit­re par cha­pit­re et, en même temps, ils l’exp­li­què­rent et l’en­seignè­rent. Le de­vi­se de cet­te gran­de réu­ni­on d’été était : « La joie de l’Éter­nel est vot­re for­ce. »

Cet­te desc­rip­ti­on de la gran­de réu­ni­on d’été sur la place de la por­te d’Ea­ux se trou­ve dans le cha­pit­re huit du liv­re de Néhémie. À vrai dire, la Bib­le n’ap­pel­le pas cet événe­ment la gran­de réu­ni­on d’été et il n’y avait pas de de­vi­se of­fi­ciel, mais se­lon la Bib­le, le mes­sa­ge es­sen­tiel de cet­te as­sembl­ée était « La Joie de l’Éter­nel est vot­re for­ce » (Néh. 8 : 10).

Cet­te desc­rip­ti­on de l’an­cien­ne réu­ni­on des cro­yants m’a be­au­coup in­ter­pel­lé. Un peu plus de six mois au­pa­ra­vant, en­semb­le avec d’aut­res memb­res du peup­le de Juda, les ha­bi­tants de Jéru­sa­lem étai­ent re­ve­nus de la cap­ti­vité de Ba­by­lo­ne. Une gran­de par­tie de la vil­le était en rui­nes. Avec pei­ne, on ve­nait de re­const­rui­re ses mu­rail­les, et le nou­ve­au temp­le n’était qu’une fade omb­re du temp­le de Sa­lo­mon. Vrai­ment be­au­coup de tra­vail se fai­sait at­tend­re, et même la si­tu­a­ti­on po­li­ti­que du mon­de n’était pas stab­le. Be­au­coup de dan­gers ex­ter­nes omb­ra­ge­aient le peup­le de Dieu. Dans cet­te si­tu­a­ti­on-là, les ha­bi­tants de Jéru­sa­lem sen­tai­ent que la chose la plus im­por­tan­te de leur vie était de pou­voir en­tend­re la pa­ro­le de Dieu et son exp­li­ca­ti­on. C’est pour­quoi ils ar­rangè­rent une réu­ni­on des cro­yants, soit un événe­ment pour proc­la­mer et en­tend­re la pa­ro­le de Dieu.

J’ai été par­ti­cu­liè­re­ment in­ter­pel­lé du fait que les ser­vi­teurs de la pa­ro­le ex­hor­tai­ent le peup­le à se réjou­ir malgré tou­tes les dif­fi­cultés et les me­na­ces ex­ter­nes. Le fon­de­ment de la joie, c’était que l’Éter­nel était leur for­ce. Je pen­se qu’au mi­lieu des dif­fi­cultés ex­ter­nes, ces an­ciens au­di­teurs de la pa­ro­le avai­ent dans leur cœur les trésors du ro­yau­me de Dieu, dont l’apôt­re Paul écri­vit aux Chrétiens de Rome, des sièc­les plus tard : le ro­yau­me de Dieu est « la jus­ti­ce, la paix et la joie, par le Saint-Esp­rit » (Rom. 14 : 17). Ils avai­ent ces trésors et c’est pour­quoi ils se réjou­is­sai­ent.

Nous ai­mons not­re faib­le proc­hain

Dans sa let­t­re aux Chrétiens de Rome, Paul en­seig­nait ce qui était le ro­yau­me de Dieu. Son en­seig­ne­ment avait alors un rap­port avec une chose ac­tu­el­le, c’était la qu­es­ti­on de man­ger de la vi­an­de qui était ri­tu­el­le­ment im­pu­re. Les aut­res Chrétiens con­sidé­rai­ent qu’ils pou­vai­ent man­ger tel­le nour­ri­tu­re avec une bon­ne cons­cien­ce, alors que les aut­res ne pou­vai­ent pas la man­ger, à cau­se de leur cons­cien­ce.

Paul ex­hor­tait les Chrétiens de Rome à prend­re gar­de de ne pas cau­ser un ac­hop­pe­ment ou une chute à leur ami de foi. Ay­ant con­fi­an­ce en Seig­neur Jésus, Paul sa­vait et était per­su­adé qu’au­cu­ne nour­ri­tu­re n’était im­pu­re en soi. Mais il sa­vait aus­si que si qu­el­qu’un es­ti­mait qu’une chose était im­pu­re, alors el­le était im­pu­re pour lui. C’est pour­quoi il en­seig­nait : « Si, pour un ali­ment, ton frère est at­t­risté, tu ne marc­hes plus se­lon l’amour. Ne cau­se pas, par ton ali­ment, la per­te de ce­lui pour le­qu­el Christ est mort. » Dans ce con­tex­te, il con­ti­nua en les rap­pe­lant : « Le ro­yau­me de Dieu, c’est non pas le man­ger ni le boi­re, mais la jus­ti­ce, la paix et la joie, par le Saint-Esp­rit. » (Rom. 14 : 13-17).

En ef­fet, l’en­seig­ne­ment de Paul a deux points prin­ci­paux. Pre­miè­re­ment, il en­seig­ne qu’en qu­es­ti­on du ro­yau­me de Dieu, il ne s’agit pas de cho­ses exté­rie­u­res com­me nour­ri­tu­re ou bois­son. Le ro­yau­me de Dieu, c’est qu­el­que chose que nous res­sen­tons inté­rie­u­re­ment : c’est la jus­ti­ce, la paix et la joie. Deu­xiè­me­ment, en vue de cela, il en­seig­ne qu’au­cu­ne chose exté­rie­u­re ne doit pas de­ve­nir la cau­se du conf­lit. Au cont­rai­re, l’amour nous con­duit à te­nir comp­te de not­re faib­le proc­hain et à prend­re gar­de que nos so­lu­ti­ons ne le fas­sent pas bu­ter et re­non­cer à la foi. Si donc une de nos ha­bi­tu­des exté­rie­u­res of­fen­se un aut­re Chrétien, il vaut mie­ux que nous re­non­ci­ons à cet­te ha­bi­tu­de pour l’amour de proc­hain. De cet­te ma­niè­re, nous ne cau­sons pas la per­te de not­re proc­hain pour le­qu­el le Christ est mort, exac­te­ment com­me pour nous.

Les jus­tes se­ront in­vités au ciel

De­ve­nir et res­ter jus­te, c’est la chose la plus im­por­tan­te de not­re vie, par­ce que le jour der­nier, les hom­mes jus­tes se­ront in­vités au ro­yau­me des cie­ux (Matt. 25 : 34). La jus­ti­ce sig­ni­fie que Dieu nous a ac­cepté en com­mu­ni­on avec lui. Qu­and nous som­mes jus­tes, ent­re nous et Dieu, il n’y a rien qui nous sépa­re­rait. Com­me jus­tes, nous som­mes in­no­cents et c’est pour­quoi nous pou­vons être de­bout de­vant le saint vi­sa­ge de Dieu.

Pour­tant, c’est la vérité de la Bib­le, qu’au­cun vi­vant n’est jus­te de­vant Dieu (Ps. 143 : 2). Nous, les hom­mes, voud­ri­ons bien es­sa­yer de de­ve­nir jus­tes tout seul, mais Dieu n’ac­cep­te pas not­re prop­re jus­ti­ce. De­vant les ye­ux de Dieu, tous nos ac­tes de jus­ti­ce sont com­me un vête­ment pol­lué (És. 64 : 4-5). Paul cite l’An­cien Tes­ta­ment en cons­ta­tant que par­mi les hom­mes il n’y a même pas un seul qui se­rait ac­cepté de Dieu (Rom. 3 : 10-12 ; Ps. 14 : 1-3, 53 : 2-4). Donc, com­me hom­mes, nous ne pou­vons pas être jus­tes de­vant Dieu en nous-mêmes, mais c’est Dieu qui doit nous jus­ti­fier.

Se­lon la Con­fes­si­on d’Augs­bourg, Dieu nous jus­ti­fie, c’est-à-dire, il nous ac­cep­te en com­mu­ni­on avec lui de ma­niè­re que nous cro­yi­ons en rémis­si­on des péchés grâce au Christ. Le trésor du ro­yau­me de Dieu est cela, que le Saint-Esp­rit éveil­le la foi en nous, les pécheurs, et nous re­ce­vons par la foi la jus­ti­ce du Christ et la rémis­si­on des péchés prépar­ée par lui. Com­me pos­ses­seurs de cet­te jus­ti­ce, nous se­rons in­vités au ro­yau­me éter­nel le jour der­nier.

La paix et la joie don­n­ées par Jésus

Se­lon la Bib­le, la paix est un état où nous, les hom­mes, res­sen­tons que not­re vie est sûre et que rien d’im­por­tant nous man­que. Dans le ro­yau­me de Dieu, la paix est la tran­quil­lité du cœur que ce mon­de-ci ne peut pas nous don­ner. Par ses souf­f­ran­ces, par sa mort sur la croix et par sa résur­rec­ti­on, not­re Sau­veur nous a préparé la paix, qui sur­pas­se not­re in­tel­li­gen­ce. El­le chas­se tout chag­rin et tou­te crain­te (Jean 14 : 27). Cet­te paix nous ap­por­te la sûreté, non seu­le­ment de­vant les aut­res hom­mes, mais aus­si de­vant la mort et le ju­ge­ment de Dieu. De cela jail­lis­sait la joie qui, à son épo­que, régnait sur la vie de la pre­miè­re com­mu­nauté chrétien­ne, qui persévé­rait dans la com­mu­ni­on fra­ter­nel­le (Act. 2 : 42-47).

De­meu­rer en com­mu­ni­on avec Christ, c’est ce qui rend complè­te not­re joie de l’en­fant de Dieu et nous mène à ai­mer l’un l’aut­re (Jean 15:10-12). Not­re meil­leur bon­heur est la joie ap­port­ée du sa­lut préparé par le Sau­veur. Déjà pen­dant cet­te vie, nous pou­vons nous réjou­ir de la rémis­si­on des péchés et de ce que nos noms sont insc­rits dans les cie­ux (Luc 10 : 20). Une al­lég­res­se éter­nel­le au­ra lieu qu­and le Seig­neur, le Tout-Puis­sant, au­ra étab­li son règne et les no­ces de l’Ag­ne­au com­men­ce­ront (Apo. 19 : 6-7).

Le Saint-Esp­rit nous rend les pos­ses­seurs des trésors

Nous ne pou­vons pas ac­he­ter avec de l’ar­gent les trésors du ro­yau­me de Dieu, ni les méri­ter par une bon­ne vie. Nous re­ce­vons ces trésors seu­le­ment sous l’inf­lu­en­ce du Saint-Esp­rit. Le Pe­tit Catéc­his­me de Mar­tin Lut­her nous en­seig­ne que sans Esp­rit vi­vi­fi­ant, nous ne pou­vons pas croi­re en Jésus Christ ni nous ap­p­roc­her de lui. Le Saint-Esp­rit nous ap­pel­le par l’évan­gi­le et éveil­le en nous la foi et une nou­vel­le vie. Le Saint-Esp­rit nous don­ne le Christ avec tous ses dons, ain­si que tous les trésors du ro­yau­me de Dieu. Éga­le­ment, le Saint-Esp­rit nous main­tient dans la seu­le vraie foi.

Le fait d’ha­bi­ter dans le ro­yau­me de Dieu, ce n’est donc pas d’ob­ser­ver les règles et les in­ter­dic­ti­ons com­pos­ées par les hom­mes, mais c’est une nou­vel­le vie en Christ. Le com­bat de la foi fait aus­si part de cet­te nou­vel­le vie. Nous pou­vons viv­re com­me en­fants de Dieu qui sont lib­res dans leur cœur. C’est pour­quoi nous vou­lons lut­ter cont­re le péché qui nous enlè­ve cet­te li­berté. En nous-mêmes, nous som­mes faib­les pécheurs et nous de­vons avou­er que malgré not­re com­bat, nous péchons cha­que jour par pens­ées et pa­ro­les, ain­si que par œuv­res et omis­si­ons.

Dans l’Église de Dieu, nous en­ten­dons la proc­la­ma­ti­on de la rémis­si­on, qui nous en­cou­ra­ge à croi­re que tous nos péchés sont par­don­nés, grâce à l’œuv­re ex­pi­a­toi­re par­fai­te du Christ. Si un péché par­ti­cu­lier con­ti­nue à nous troub­ler le cœur, nous pou­vons le con­fes­ser à un frère ou à une sœur cro­yant, et en­tend­re le mes­sa­ge libé­ra­teur de la rémis­si­on des péchés. Pour­tant, sur la base de not­re com­bat nous ne se­rons pas jus­ti­fiés, mais cha­que mo­ment, en cro­yant à l’œuv­re ex­pi­a­toi­re du Christ, nous pou­vons viv­re agr­éab­les à Dieu. Nous pou­vons croi­re que le Seig­neur est aus­si not­re for­ce, com­me l’Éter­nel était la for­ce des an­ciens ha­bi­tants de Jéru­sa­lem, il y a des mil­lé­nai­res.

Tex­te: Juk­ka Pa­lo­la

Tra­duc­ti­on: S. S.

Sour­ce: An­nu­ai­re de SRK (As­so­ci­a­ti­on Cent­ra­le des As­so­ci­a­ti­ons de la Paix en Fin­lan­de)

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä kie­li­liit­tees­sä 11/2014.

20.4.2024

Jeesus sanoo: ”Minä olen portti. Se, joka tulee sisään minun kauttani, pelastuu. Hän voi vapaasti tulla ja mennä, ja hän löytää laitumen.” Joh. 10:9

Viikon kysymys