JavaScript is disabled in your web browser or browser is too old to support JavaScript. Today almost all web pages contain JavaScript, a scripting programming language that runs on visitor's web browser. It makes web pages functional for specific purposes and if disabled for some reason, the content or the functionality of the web page can be limited or unavailable.
vieraskieliset / en-francais

Un homme inconnu a montré le chemin vers le royaume de Dieu

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
26.9.2018 16.26

Juttua muokattu:

31.12. 09:28
2019123109282220180926162600

Je m’ap­pel­le Sa­rah. Je viens du Ke­nya, de la vil­le de Bon­do, où j’ha­bi­te avec mon mari et mes en­fants. J’ai ren­contré des cro­yants pour la pre­miè­re fois en Fin­lan­de en 2000. À l’épo­que, je par­ti­ci­pais à un prog­ram­me d’échan­ge pour les étu­di­ants in­fir­miers. Not­re lo­gis était tout près des lo­caux de l’As­so­ci­a­ti­on de la Paix d’Ou­lu.

Un jour pen­dant mon stage, j’ai ren­contré un hom­me cro­yant, Sa­mu­li Riek­ki.

J’étais en train de peind­re dans un coin, qu­and il m’est ap­p­roché avec un grand sou­ri­re. Il m’a mur­muré qu­el­qu­es mots en ang­lais, mais il n’a pas pu con­ti­nu­er par­ce que ses compé­ten­ces en ang­lais étai­ent in­suf­fi­san­tes.

Heu­reu­se­ment, j’avais déjà ap­p­ris qu­el­qu­es exp­res­si­ons de base en fin­nois pour me débrou­il­ler dans ce pays étran­ger. J’ai donc pas­sé de l’ang­lais au fin­nois en di­sant « Mit­ta kuu­lu ? (Com­ment ça va ?) » Décon­certé, Sa­mu­li m’a répon­du uni­qu­e­ment par son nom « Riek­ki ». J’ai dit « Mina on Sa­rah (Moi, Sa­rah) ».

Sa­mu­li s’en est al­lé, mais bientôt il est re­ve­nu avec une fem­me qui par­lait mie­ux ang­lais. Main­te­nant, not­re dis­cus­si­on s’est mie­ux déroul­ée, et à la fin, Sa­mu­li m’a in­vité chez eux.

Je crois que l’esp­rit de Dieu l’a guidé à fai­re ce qu’il a fait. J’ai trans­mis l’in­vi­ta­ti­on aux aut­res étu­di­ants, Le­o­nard, Chris­ti­ne, Elec­ta, Eli­za­beth et les aut­res qui vou­lai­ent nous ac­com­pag­ner.

L’ac­cu­eil a été cha­leu­reux: la mai­son de la fa­mil­le Riek­ki était remp­lie de joie et de bon­heur. J’ai trouvé tout cela as­sez in­ha­bi­tu­el.

Nous y avons ren­contré aus­si d’aut­res amis de la fa­mil­le. Nous – sur­tout moi – pen­si­ons qu’ils pre­nai­ent peut-être plai­sir de re­gar­der not­re peau lai­de. Plus tard j’ai comp­ris que l’ori­gi­ne de leur gen­til­les­se était dans un amour sincè­re et dans une joie, ve­nant de Seig­neur Jésus.

J’ai comp­ris tout cela qu­and Sa­mu­li nous a in­vités à la réu­ni­on de di­manc­he or­ga­nis­ée par l’As­so­ci­a­ti­on de la Paix d’Ou­lu. Ce soir-là, j’ai écouté at­ten­ti­ve­ment le con­te­nu de la prédi­ca­ti­on.

Au mo­ment où le prédi­ca­teur al­lait ter­mi­ner son dis­cours, j’avais un fort sen­ti­ment d’être con­damn­ée par mes péchés. Mais en­sui­te, qu­and il a ajouté que nous pou­vi­ons croi­re que nos péchés étai­ent tous par­don­nés, j’ai levé la main et j’ai res­sen­ti une paix et une sérénité ext­ra­or­di­nai­re dans mon esp­rit.

J’avais eu un lar­ge éven­tail de lut­tes dans ma vie, et mon cœur était remp­li d’amer­tu­me.

Mais après avoir prié que Dieu me don­ne la for­ce de par­don­ner aux aut­res, mon cœur est apaisé.

Le mes­sa­ge du par­don m’a sou­te­nu sur le che­min jus­qu’à au­jourd’hui. Il m’a en­seigné que la paix et la li­berté en Saint-Esp­rit res­tent dans le cœur, si nous vou­lons vrai­ment par­don­ner l’un à l’aut­re.

Il est mer­veil­leux que tous les amis, qu’on a ren­contré chez Sa­mu­li et dans les réu­ni­ons, sont resté amis jus­qu’à au­jourd’hui.

Le Ro­yau­me de Dieu est semb­lab­le à une grai­ne de mou­tar­de et au trésor caché. Monm expé­rien­ce du Ro­yau­me de Dieu cor­res­pond à ce qui est écrit dans les pa­ra­bo­les de l’évan­gi­le de Mat­t­hieu. (Matt. 13 :31–32, 44.) Avant d’ent­rer dans le ro­yau­me de Dieu, j’étais une moins-que-rien qui lut­tais pour me débar­ras­ser de mes mau­vai­ses con­di­ti­ons de vie. Qu­and j’ai reçu humb­le­ment l’évan­gi­le, la se­men­ce de la foi a gran­di en moi d’une tel­le ma­niè­re que les memb­res de ma fa­mil­le l’ont pu voir, et ils sont entrés dans le Ro­yau­me de Dieu à leur tour. El­le a gran­di si hau­te que d’aut­res per­son­nes aus­si ont su cherc­her le re­fu­ge et l’ai­de chez nous, par­ce que Dieu nous avait béni de tou­te bénédic­ti­on spi­ri­tu­el­le dans les lie­ux céles­tes. (Ef. 1 : 3).

Le Ro­yau­me de Dieu est pour moi un trésor précie­ux et caché. J’espè­re que tout le mon­de puis­se le trou­ver. Il est mer­veil­leux d’être un en­fant de Dieu. Dieu m’a of­fert des ca­de­aux, il m’a gardé, il m’a don­né la vie, il est mon se­cours. Je mets tou­te ma con­fi­an­ce en lui. Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis au­jourd’hui.

Je veux t’in­vi­ter dans ce ro­yau­me, cher ami in­con­nu qui peut-être te trou­ves au mi­lieu des lut­tes de la vie. Les bras de Dieu sont grand ou­verts, ils t’at­ten­dent pour t’emb­ras­ser. Viens ! Viens et crois que tes péchés sont par­don­nés en son sang précie­ux.

Tex­te : Sa­rah Nden­ga Sid­wa­ka

Tra­duc­ti­on : LVB

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä nu­me­ros­sa 22.8.2018