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vieraskieliset / en-francais

Ne jugez pas mais pardonnez

Siionin Lähetyslehti
vieraskieliset / en-francais
10.5.2017 8.59

Juttua muokattu:

1.1. 11:14
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Il y a très peu de gens qui pen­sent qu’ils ju­gent ses proc­hains. Nous avons, pour­tant, une ten­dan­ce à fai­re des es­ti­ma­ti­ons qui peu­vent être com­me des ju­ge­ments trop ra­pi­des.

Jésus ouv­re nos ye­ux à voir que not­re cri­ti­que n’est tou­jours pas jus­ti­fi­ée. Nous oub­li­ons fa­ci­le­ment que nous som­mes nous-mêmes sou­vent dans une si­tu­a­ti­on où nous agis­sons d’une ma­niè­re in­con­sidér­ée.

Il est bon que Jésus in­ter­di­se de ju­ger les aut­res. Par­fois les gens res­sen­tent que les cro­yants ju­gent ceux qui ont une aut­re ma­niè­re de viv­re. Il est vrai que nous ne pou­vons pas ac­cep­ter tels mo­des et sty­les de viv­re qui sont cont­ra­dic­toi­res avec la pa­ro­le de Dieu et avec l’en­seig­ne­ment du Saint Esp­rit.

Pour­tant, nous dev­ri­ons pou­voir dis­cu­ter de dif­fé­rents points de vue de la fa­çon const­ruc­ti­ve. De fai­re des qu­e­rel­les, de blâmer l’un l’aut­re ou d’être très stric­te ne sert à rien. Il faut ac­cep­ter que cha­cun a le droit de suiv­re son prop­re che­min, pour­vu qu’il ne transg­res­se pas la loi ou fas­se mal à per­son­ne.

La re­pen­tan­ce ouv­re les ye­ux à voir la vérité

Si qu­el­qu’un vit cont­re la vo­lonté de Dieu, nous pou­vons pen­ser qu’il agit par l’ig­no­ran­ce, dans son incré­du­lité. (Tim 1 : 13) Si nous avons une bon­ne con­ver­sa­ti­on avec lui, nous pou­vons lui ouv­rir des points de vue de la foi vi­van­te. Mais c’est seu­le­ment la re­pen­tan­ce et la foi qui lui ouv­rent ses ye­ux à voir la vérité, com­me dans le cas de Saul.

Le che­min qui mène à Dieu de la grâce ne s’ouv­re pas par le ju­ge­ment mais c’est la grâce qui ap­p­rend à re­non­cer à un mode de vie im­pie. La grâce don­ne aus­si la for­ce de fai­re la re­pen­tan­ce.

Saul, qui est de­ve­nu Paul plus tard, est un exemp­le com­ment un hom­me jus­te en soi-même peut trou­ver be­au­coup de fau­tes dans les cro­yants, mais il ne re­mar­que pas la pout­re qui est dans son prop­re œil. Heu­reu­se­ment, Dieu peut ai­der cha­cun de nous à re­mar­qu­er nos prop­res fau­tes.

La joie de par­don­ner

Il n’est pas tou­jours fa­ci­le de par­don­ner, sur­tout qu­and on se sent of­fensé. Le sen­ti­ment d’être of­fensé n’est pas fa­ci­le à oub­lier, à cau­se de l’or­gu­eil qui exis­te en nous. Pour­tant, Jésus nous ex­hor­te d’être prêts à par­don­ner. La vo­lonté de par­don­ner aux aut­res vient cer­tai­ne­ment du sen­ti­ment que nous avons nous-même été par­don­nés.

Si nous oub­li­ons nos péchés et not­re faib­las­se, nous pou­vons être durs et exi­ge­ants vers nos proc­hains. C’était le cas du ser­vi­teur du roi, qui n’avait pas pi­tié de son com­pag­non, bien qu’il vînt d’avoir re­mis en en­tier sa prop­re det­te. (Matt. 18)

Qu­el­qu­e­fois, on a be­soin du temps et be­au­coup de priè­re pour que le co­eur se fon­de à par­don­ner. Pour­tant, c’est im­por­tant par­ce que si nous in­ter­di­sons le par­don, il y a un dan­ger que nous ne re­ce­vons pas le par­don nous-mêmes. Il est plus heu­reux de par­don­ner, et ain­si être libéré soi-même, que nour­rir son cœur avec l’amer­tu­me.

Tex­te : Ila­ri Kin­nu­nen

Sour­ce : Päi­vä­mies 24/2016

Tra­duc­ti­on : P. D.

Jul­kais­tu rans­kan­kie­li­ses­sä nu­me­ros­sa 10.5.2017